Modern Jewish History

ABSTRACT

ביאור נושאים שונים בשיטת משל/נמשל דרך התבוננות בטבע-ולא רק בו- והלימוד דרכו על ה'עליונים' במרום ופה בארץ, שכיחה מאד במחשבת חסידות חב"ד העצומה. משלים אלו באו לקרב את עומק הרעיונות החסידיים לשכל החסידים. המשלים בד"כ 'ממחישים' את הרעיון הנדון ע"י שימוש במושגים ו'מצבים' ידועים לשומעים. האמרה השגורה היא 'מבשרי אחזה אלוה' לתיאור דברים במרום מתוך היכרותי את הקורה בתוכי. או כדברי האדמו"ר החב"די ר' שלום דובער-רש"ב- (1920-1860): "בד"כ כל ידיעתנו בעניינים העליונים הוא ע"י שאנו משיגים תחלה העניינים התחתונים, ואח"כ אנו יודעים ומשיגים בזה העניינים העליונים כו'".דבר מהותי לחסידות חב"ד הוא שימוש נרחב במושגים מן הקבלה הלוריאנית, מן הקבלה של רמ"ק ועוד. להלן מושג הצור/סלע/חלמיש כמשל במחשבת חב"ד, והשימושים השונים שעשו בו  האדמו"רים, כל אחד בזמנו ובדרכו.

A partir de 1870, un nombre significatif de Juifs deviennent médecins, avocats, enseignants, fonctionnaires et connaissent une ascension sociale. Même s’ils se marient à la synagogue et s’y rendent de temps en temps, leur pratique religieuse est de plus en plus réduite.
Comme l’explique Lazare Landau (1973), avec des formulations un peu lapidaires : «Là où les bûchers avaient échoué, les décrets de la Constituante et de Napoléon réussirent. Devenus citoyens français à part entière, des milliers de juifs n’eurent plus qu’une pensée : fuir le judaïsme, s’évader de la communauté, au plus vite, avec ou sans certificat de baptême. Le désir d’assimilation  favorisa les conversions bien plus que les mesures de rigueur des siècles passés. Dès le début du XIXe siècle [...], la religiosité connut une chute ininterrompue dans les communautés juives de France [...]. Dans le passé, l’essentiel, aux yeux des juifs, était le maintien de la fidélité à la tradition juive ; désormais, l’essentiel est de ne pas se distinguer de la masse des Français.»
S’ils sont de moins en moins religieux, les Juifs sont de fervents patriotes, et des centaines d’entre eux deviennent officiers dans l’armée française.
«Ils partagent la devise consistoriale “ Patrie et Religion ” ravivée par le projet républicain et concrétisée dans l’israélitisme puisque, selon Hyppolite Prague, des Archives israélites : ‘C’est un fait d’expérience historique que le Juif, en général, a une prédilection marquée pour les institutions démocratiques, que c’est un libéral d’instinct, un républicain-né’ [Archives israélites, 20 avril, 1914].» 
Durant tout le XIXe siècle, «les rabbins prennent véritablement au pied de la lettre les décisions du Grand Sanhédrin qui leur font devoir d’enseigner l’amour de la patrie» (B. Philippe, 1997). «La France est identifiée avec Sion, avec le peuple élu, le drapeau tricolore à cet étendard sacré confié à Moïse.» (F. Melzi d’Eril, 2007).
Dans un texte célèbre paru en avril 1889, le rabbin Felix Meyer établit un parallèle entre la sortie d’Égypte et le déclenchement de la Révolution française – «les deux points lumineux de notre histoire» selon lui. En 1884, Théodore Reinach enjoint aux Juifs – «dès qu’ils ont cessé d’être traités en parias» – de «s’identifier de cœur et de fait avec les nations qu’ils ont adoptées» et de renoncer «aux particularités qui tendraient à les isoler de leurs concitoyens, en un mot, cesser d’être une nation dispersée, pour ne plus se considérer que comme une confession religieuse».
Les écoles juives délivrent un enseignement nettement plus républicain que celui des écoles chrétiennes , et les synagogues lancent des «appels enflammés» «à l’occasion des différentes expéditions et guerres menées par la France» (idem). «Le premier grand rabbin d’Alger, un Alsacien, déclare d’emblée que “sa ligne de conduite est tracée par le ministère de la Guerre”» (sic !)  «et que son objectif est d’exercer “une mission religieuse et civilisatrice”» (idem).
Si, au cours du XIXe siècle, les clergés catholique et protestant ont exprimé «des réserves à l’égard du pouvoir politique, du moins à certaines périodes de l’histoire» (idem), ce n’est pas du tout le cas de la majorité des rabbins : «les ministres du culte juif manifestent une totale allégeance» à l’État et à la République, ce qui fait du judaïsme un pilier de l’ordre social. «Soyez bons Français c’est la meilleure façon de devenir bons Juifs», tel est le conseil souvent répété par les rabbins. Et cette devise sera reprise par Adolphe Crémieux au moment de la naturalisation des Juifs d’Algérie.
Les différences entre les Juifs français assimilés, les Juifs étrangers récemment immigrés et les Juifs algériens naturalisés français après le décret Crémieux sont très marquées. On est loin d’une «communauté» unie, même sur le plan religieux.
Les Juifs français assimilés ont parfaitement intégré le logiciel républicain-universaliste-paternaliste et ils l’appliquent sans complexes à leurs «coreligionnaires» du Maghreb.

My mother, Cheri Appel, M.D. (as she proudly signed her name), was born on September 15, 1901. When she was thirty-eight she gave birth to me, three years after having had her first child, my brother. That event occurred thirteen years after she "married" my father. They remained together for fifty years. Like many bright Jewish girls of her time, my mother attended the only public institution of higher learning in New York City for young women, Hunter College, which was then tuition free. But Hunter still required the family to provide food, lodging, clothing, books, and transportation for its studious daughter. Unlike my father, who had attended the equivalent institution for boys, CCNY (City College of New York), while working Saturdays as a shoe salesman, my mother never mentioned having to work while attending Morris High School, in the Bronx, or Hunter College, although she was the eldest of five children. My maternal grandmother, who was my surrogate mother for much...

Au moment de la Commune de Paris 1 , la minorité juive a certes doublé, passant de 40 000 à 89 000 mais la guerre de 1870 et la perte de l'Alsace-Lorraine ramènent ses effectifs à 50 000 personnes environ. 1870 représente une coupure importante, parce que la «défaite française contre la Prusse a été vécue comme un drame national, la preuve de l'affaiblissement du pays et de la dégénérescence de la "race" [française]. Les forces délétères responsables de ce drame sont vite identifiées : ce sont l'invasion juive et la dépravation des moeurs. Pour redresser le pays, il faut rétablir les frontières : entre homme et femme, Français et étranger, normalité et anormalité. [...] L'homophobie et l'antisémitisme vont d'ailleurs de pair avec la critique radicale de l'émancipation des femmes, qui s'affirme au même moment. [...] Les femmes juives sont assimilées à des séductrices et à des prostituées. Ce sont aussi des" cérébrales", des "intellectuelles" ne se cantonnant pas aux rôles traditionnels dévolus à la femme mais exerçant un métier. Elles pervertissent la famille française [...]» (C. Meyer-Plantureux, 2019). Quant aux hommes juifs, dans la littérature populaire et le théâtre de boulevard, dès cette époque, ils sont présentés comme lâches, efféminés, organisateurs de complots et à la tête de micro-réseaux secrets. Même si le nombre de Juifs baisse considérablement après la guerre de 1870, donc, l'antisémitisme, lui prospère après cette défaite de la France. Au moment de l'Affaire Dreyfus, qui commence en 1896 avec le rapport Picquart et se développe avec le J'accuse de Zola en 1898, il y a moins de Juifs (71 000) que trente ans plus tôt. «Les premiers juifs fuyant certains pays d'Europe orientale comme la Russie, la Pologne ou la Roumanie» (B. Philippe, 1997) commencent à arriver après les pogroms qui affectent «plus de 150 villes et villages russes entre avril et juillet 1881» (idem). Le tsar prend des mesures discriminatoires de plus en plus sévères entre 1881 et 1887. Une nouvelle vague d'immigration aura lieu après les pogroms d'avril 1903 en Russie, de 1905 en Ukraine et en Pologne. «La gare de l'Est voit chaque semaine débarquer son lot de réfugiés» (idem) mais, selon certains historiens américains comme Eugen Weber, il n'y aurait pas eu de lien de cause à effet entre leur implantation progressive et le développement de l'antisémitisme en France. C'est ce qui incite Eugen Weber, fin connaisseur de l'histoire de France, à se demander si l'Affaire Dreyfus ne fut pas «une tempête dans un verre d'eau». Pourquoi ? A l'époque, la France était un pays aux deux tiers rural ; les Juifs étaient présents essentiellement dans les villes (et dans un nombre limité d'entre elles) et pas dans les 1. Selon B. Philippe (1997), «composée en majorité de petits artisans et commerçants, la communauté [voulut] rester à l'écart des luttes ouvrières».

Scott Ury and Guy Miron, “Antisemitism: On the Dialectical Relationship between a Historical Concept and Contemporary Debates,” Zion, vol. 85, nos. 1-4 (2020-2021), 7-30 (in Hebrew).


https://www.shazar.org.il/product/%d7%90%d7%a0%d7%98%d7%99%d7%a9%d7%9e%d7%99%d7%95%d7%aa-%d7%91%d7%99%d7%9f-%d7%9e%d7%95%d7%a9%d7%92-%d7%94%d7%99%d7%a1%d7%98%d7%95%d7%a8%d7%99-%d7%9c%d7%a9%d7%99%d7%97-%d7%a6%d7%99%d7%91%d7%95%d7%a8/?code=185-1103

Scholars of German-Jewish history have long thought of anti-Jewish pogroms as being characteristic of, and mostly confined to, medieval Germany or Imperial Russia. Yet, this view marginalizes the significance of anti-Jewish violence in Germany in the nineteenth and early twentieth centuries, which occurred with surprising regularity and involved different degrees of violence. Historians, who have so far mainly focused on the development of antisemitic theories and politics, have neglected to analyze how antisemitic ideas and violence against Jews were connected during the formative years of modern antisemitism in Germany. The editors of this collection of essays set themselves the task of closing the gap between the theory of antisemitism and actual antisemitic violence. Inspired by a session of the 1997 annual conference of the German Studies Association, it brings together several case studies. These range from the “Hep Hep” riots of 1819 to the November Pogroms in 1938, thus span...

Toen de redactie van het Tijdschrift voor Arbeidsvraagstukken ruim een jaar geleden begon met de voorbereidingen van dit jubileumnummer ter gelegenheid van 25 jaar TvA, leek er haast geen groter contrast denkbaar dan dat tussen de actuele arbeidsmarkt en die van een kwart eeuw geleden. In 1985 bereikte de werkloosheid in Nederland een naoorlogs hoogtepunt van 14% van de beroepsbevolking, terwijl er in 2008 sprake was van een krappe arbeidsmarkt met minder dan 4% werklozen. In 1985 leefde alom de verwachting dat volledige werkgelegenheid definitief uit beeld was verdwenen, terwijl in 2008 juist werd gewaarschuwd voor een dreigend tekort aan arbeidskrachten. Niet schaarste aan werk, maar schaarste aan personeel leek nu de belangrijkste uitdaging voor het sociaaleconomisch beleid.

Ilmo. Sr. 3º Sargento PM Danilo Sampaio Seabra-CBM Cumpro o honroso dever de comunicar que a Diretoria Executiva da Sociedade Veteranos de 32-MMDC, por proposta do Conselho da Medalha e ouvido o Conselho Estadual de Honrarias e Méritos, deliberou em outorgar lhe a Medalha "Governador Pedro de Toledo" oficializado pelo Decreto 814 de 26 de dezembro de 1972 do Governador do Estado de São Paulo. A Medalha "Governador Pedro de Toledo" foi criado com o fim de galardoar pessoas físicas ou jurídicas, nacionais ou estrangeiras, que por seus méritos e serviços relevantes prestados a São Paulo e ao culto da Revolução Constitucionalista de 1932, tenham-se tornado pessoas dignas de especial distinção, por apoiarem a Epopéia de 1932 e à Sociedade Veteranos de 32-MMDC.

Letter from Hugo Bergmann (1883–1975) to Agnes Lamm (1914–1996), (Lausanne, 17 July 1957), which proves that Frithjof Schuon's (1907–1998) father, Paul Schuon (?–1920), was an Anthroposophist, and at an early age Frithjof participated in spiritist séances.

A Philosophy for a new Middle East: Christians, Muslims and Jews and the rebirth of philosophy (19 th and early 20 th centuries) This course tells a story that has yet to be told: The regional history of philosophy in the Middle East in the early 20th-century. The seminar will focus on three intellectual centers: Beirut with its two Christian Universities and their impact on the Nahda movement and early Arab nationalism; Jerusalem with the Hebrew University, European Christian Missions and Palestinian learned societies; and Cairo, the heart of Muslim Reformism, Arab Nationalism and Liberalism, expressed in a wide range of religious, academic and cultural institutions. The seminar takes a comparative approach to the role played by modern philosophy in these three intellectual centers. It will study the reception of European philosophy and science by Middle Eastern intellectuals, as well as the philosophical transformation of Christian, Jewish and Islamic religious traditions in the emerging colonial and national contexts.

In « Circonstances III. Portées du mot “juif” » (1) Alain Badiou wrote : « If we want to solve the problem of the infinite war in the Middle East, we will be obliged to forget the Holocaust – and I know this is a difficult thing. » If one reads the explanation that follows this foolishly provocative sentence, one realizes that the philosopher’s thought (at least in Circonstances III) is more nuanced than what Eric Marty asserts in his violent ideological attack (2).
A few lines later, Badiou moderates his statement made in an interview published in Haaretz on 27 May 2005 : for him, it’s not the Europeans but the Israelis and Palestinians who must « forget the Holocaust » if they want to succeed in creating a united and democratic Palestine. Moreover, in other texts of the same book, Badiou takes a clear stand against any form of Holocaust denial (or even « revisionism » – the code word for Holocaust denial) regarding the gas chambers, and he thinks Europeans should remember the « destruction of European Jews » – an expression he prefers to « Holocaust ».
According to Badiou and his idol, President Mao, one can find a right, a left and a centre everywhere, except in the deserts ; therefore one can also observe this configuration in the Palestine « solidarity movement ». Let’s admit this explanation which is rather simplistic, but quite adequate to crude Maoist « logic ».
However, Badiou forgets to mention an essential fact (after all, he is a philosopher, and one expects him to offer us something more sophisticated than a collection of trivialities) : the « left » of this « solidarity movement » does not live in Israel-Palestine, but in Europe, in the United States, in Latin America, in Asia, in Africa, or in the neighboring Arab-Muslim countries.
Europeans and Americans have no interest in forgetting the Judeocide – even if left-wing anti-Zionists do that every day, and have been doing that for a long time. [They are not even able today to recognize an antisemite when they meet one, as shown by their attitude towards the stand-up comedian Dieudonné, the Sheikh Yassin Collective or the Indigènes de la République (3)].